Lyon, située dans le sud-est de la France, occupe une position stratégique au cœur de l’Europe. Chef-lieu du département du Rhône et capitale de la région Auvergne-Rhône-Alpes, elle se distingue par son emplacement géographique central et ses nombreuses connexions avec le reste du pays et du continent.

La ville se trouve au confluent de deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui la traversent et divisent son territoire en plusieurs quartiers emblématiques. Cette configuration lui confère un charme unique et a influencé son développement urbain et économique au fil des siècles. Lyon est également célèbre pour ses deux collines, Fourvière et la Croix-Rousse, qui surplombent la ville. Fourvière, surnommée la “colline qui prie”, est connue pour son passé religieux et la basilique Notre-Dame de Fourvière, tandis que la Croix-Rousse, “colline qui travaille”, rappelle l’histoire industrielle de la ville et son rôle dans l’industrie de la soie.

L’altitude de Lyon varie entre 162 mètres, au niveau des berges, et 318 mètres au sommet de la colline de Fourvière. La ville s’étend dans une région de relief varié, entourée de paysages de plaine et de montagnes. À l’ouest, les Monts du Lyonnais offrent des espaces naturels pour la randonnée et les activités de plein air, tandis qu’à l’est, la plaine de l’Ain est une zone agricole et industrielle. Non loin au sud se trouve la vallée du Rhône, célèbre pour ses vignobles prestigieux, et à l’est, les Alpes se dressent majestueusement, accessibles en moins de deux heures de route.

Lyon est également un carrefour européen majeur. Située à environ 470 kilomètres au sud-est de Paris, 320 kilomètres au nord de Marseille et 150 kilomètres à l’ouest de Genève, elle est un point de passage incontournable entre le nord et le sud de l’Europe. Cette position est renforcée par des infrastructures de transport modernes. La ville est reliée par un réseau autoroutier dense, notamment l’A6 en direction de Paris, l’A7 vers Marseille, l’A42 vers Genève et l’A43 qui mène aux Alpes. Sur le plan ferroviaire, Lyon est un nœud clé pour les trains à grande vitesse, avec la gare de Lyon Part-Dieu qui dessert les grandes villes françaises et européennes. L’aéroport Lyon-Saint-Exupéry, situé à 25 kilomètres à l’est, constitue une plateforme importante pour les vols nationaux et internationaux. Enfin, les fleuves Rhône et Saône permettent un trafic fluvial vers la Méditerranée.

Le climat de Lyon est de type semi-continental, avec des étés chauds et parfois orageux, des hivers froids avec des gelées fréquentes, et une influence méditerranéenne qui adoucit les automnes et favorise un ensoleillement généreux. Ce climat diversifié contribue à la richesse agricole et viticole de la région.

En résumé, Lyon bénéficie d’une situation géographique exceptionnelle. Sa position centrale en Europe, son relief varié et ses connexions multiples en font une ville dynamique et attractive, à la croisée de l’histoire, de la modernité et de la nature. Cette localisation privilégiée est un facteur clé de son développement économique, culturel et touristique.

Lyon, dont l’histoire remonte à plus de deux millénaires, est une ville profondément marquée par son passé. Fondée en 43 avant J.-C. sous le nom de Lugdunum par Lucius Munatius Plancus, elle devint rapidement la capitale de la Gaule romaine. Sa position stratégique, au confluent du Rhône et de la Saône, en fit un centre politique, économique et militaire majeur de l’Empire romain. À cette époque, la ville se développait sur la colline de Fourvière, où des vestiges romains comme le théâtre antique et l’odéon témoignent encore de cette période florissante.

Avec la chute de l’Empire romain, Lyon connut une période de troubles, mais elle demeura un centre religieux important. Dès le IIe siècle, elle devint un siège épiscopal influent, jouant un rôle clé dans la diffusion du christianisme en Gaule. Durant le Moyen Âge, la ville continua de se développer, notamment grâce à son rôle de carrefour commercial entre le nord et le sud de l’Europe. Les foires de Lyon, instituées à partir du XIIe siècle, attirèrent des marchands et des artisans de toute l’Europe, renforçant son importance économique.

La Renaissance marqua un âge d’or pour Lyon. Sous François Ier, la ville devint un centre culturel et financier de premier plan. Les banques italiennes s’y installèrent, tandis que l’industrie de la soie, introduite au XVe siècle, prospéra rapidement. Lyon se dota également d’imprimeries, contribuant à la diffusion des idées humanistes. Cette période vit l’émergence de magnifiques édifices, comme l’hôtel de Gadagne, et le développement des quartiers Renaissance du Vieux Lyon, aujourd’hui inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pendant l’époque moderne, Lyon continua de jouer un rôle économique crucial, notamment grâce à son industrie textile. Cependant, la ville fut aussi le théâtre de tensions sociales et politiques. Durant la Révolution française, Lyon se révolta contre la Convention, ce qui lui valut de subir une répression sévère. La ville se releva néanmoins et entra dans une phase d’industrialisation au XIXe siècle. Ce siècle fut marqué par l’essor des métiers à tisser et par les révoltes des canuts, ouvriers de la soie, qui luttèrent pour de meilleures conditions de travail.

Au XXe siècle, Lyon se transforma profondément avec l’urbanisation et la modernisation de ses infrastructures. La ville joua un rôle essentiel dans la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, sous la direction de figures comme Jean Moulin. Après-guerre, Lyon connut une période de croissance économique, devenant un pôle industriel et technologique majeur. Les années 1980 marquèrent le début de la reconversion de son centre historique, valorisant son patrimoine architectural et culturel.

Aujourd’hui, Lyon est une ville dynamique qui conjugue passé et modernité. Ses quartiers historiques, ses monuments emblématiques comme la basilique de Fourvière, et son rôle de capitale de la gastronomie française font d’elle une destination incontournable. L’histoire de Lyon, riche et diversifiée, continue de se refléter dans ses rues, ses musées et ses traditions.

En effet, le patrimoine de Lyon est exceptionnel par sa diversité et sa richesse, témoignage de plus de deux millénaires d’histoire. La ville, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998, se distingue par des quartiers historiques bien conservés et des monuments emblématiques qui reflètent ses multiples facettes, de l’Antiquité à l’époque contemporaine.

Le quartier du Vieux Lyon est l’un des exemples les plus remarquables de l’architecture Renaissance en France. Situé sur les rives de la Saône, il se divise en trois parties : Saint-Georges, Saint-Jean et Saint-Paul. Ce secteur regorge de traboules, des passages piétons qui permettent de traverser les immeubles et les cours intérieures, un héritage de l’époque médiévale et Renaissance. La cathédrale Saint-Jean, édifice majeur du Vieux Lyon, mêle des styles gothique et roman, témoignant de l’importance religieuse de la ville au Moyen Âge.

La colline de Fourvière, souvent appelée “la colline qui prie”, est un autre symbole fort de Lyon. Elle abrite la basilique Notre-Dame de Fourvière, construite au XIXe siècle, qui domine la ville et offre une vue panoramique sur toute la région. À ses côtés se trouvent des vestiges romains, notamment le théâtre antique de Lugdunum et son odéon, qui rappellent le rôle central de Lyon dans l’Empire romain.

La Croix-Rousse, connue comme “la colline qui travaille”, est un quartier marqué par l’histoire des canuts, les ouvriers de la soie. Ce quartier industriel du XIXe siècle conserve des immeubles à plafonds hauts, adaptés aux métiers à tisser Jacquard, et des traboules utilisées pour transporter discrètement la soie. Aujourd’hui, la Croix-Rousse est également un centre culturel vivant, tout en gardant la mémoire de son passé ouvrier.

Le centre-ville de Lyon, organisé autour de la presqu’île entre Rhône et Saône, regorge d’édifices historiques. La place Bellecour, une des plus grandes places piétonnes d’Europe, est un point névralgique de la ville. À proximité, on trouve l’hôtel de ville, l’opéra et la place des Terreaux, ornée de la célèbre fontaine Bartholdi. Ce secteur illustre l’urbanisme classique des XVIIe et XVIIIe siècles.

Au-delà des monuments anciens, Lyon possède un patrimoine architectural moderne et contemporain. Le quartier de la Confluence, à la pointe sud de la presqu’île, est un exemple de reconversion urbaine audacieuse. Ancienne zone industrielle, il est aujourd’hui un espace innovant mêlant habitat, bureaux et espaces culturels, comme le musée des Confluences, un bâtiment futuriste dédié aux sciences et aux sociétés.

Enfin, le patrimoine lyonnais ne se limite pas à son architecture. Il s’étend à ses traditions culinaires, qui lui ont valu le titre de capitale mondiale de la gastronomie, et à sa richesse culturelle. Les bouchons lyonnais, lieux emblématiques de la convivialité locale, et les nombreuses institutions culturelles, comme les musées Gadagne ou le musée des Beaux-Arts, participent à l’identité de la ville.

Le patrimoine de Lyon, à la croisée des époques et des styles, reflète son rôle de carrefour historique, culturel et économique. Ce patrimoine vivant continue d’évoluer tout en préservant la mémoire de son passé, faisant de Lyon une destination incontournable pour les amateurs d’histoire, d’architecture et de culture.

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Vous trouverez à continuation une sélection d’ouvrages et ressources traitant de l’histoire et le patrimoine de Lyon :

• Archives Municipales de Lyon. (n.d.). Histoire de Lyon. Consulté le 10 décembre 2024, à l’adresse https://www.archives-lyon.fr/pages/histoire_lyon
• Bideau, D. (1980). Lyon, ville romaine et royale. Élie Bellier Éditeur.
• Chopelin, P. et Souriac, P.-J. (2019). Nouvelle histoire de Lyon et de la métropole. Éditions Privat.
• Dufieux, P. et Stuccili, J. (2017). L’Art de Lyon. Éditions Place des Victoires.
• Leroy, M. (2020). Lyon – Patrimoine mondial – Patrimoine vivant. EdXodus.
• Pelletier, A. (2007). Histoire de Lyon : De la capitale des Gaules à la métropole européenne. Éditions Lyonnaise d’Art et d’Histoire.
• Pelletier, A. (1999). Lugdunum, Lyon. Presses Universitaires de Lyon.
• Poirieux, C. et Pelletier, A. (2015). Guide de Lyon: Cité du patrimoine mondial. Editions Lyonnaises d’Art et d’Histoire.
• Tribune de Lyon. (2023, août 21). Brève histoire de Lyon : de l’époque romaine à aujourd’hui. Tribune de Lyon. Récupéré de https://tribunedelyon.fr/societe/breve-histoire-de-lyon-de-lepoque-romaine-a-aujourdhui/
• Valode, P. (2015). Lyon, métropole du XXIe siècle. EdXodus.
• Vanario, M. (2002). Les rues de Lyon à travers les siècles. Éditions Lyonnaise d’Art et d’Histoire.

L’école de criminologie de Lyon, fondée au début du XXe siècle par des chercheurs comme Alexandre Lacassagne, a joué un rôle déterminant dans le développement de la criminologie en France et dans le monde entier. Cette école s’inscrit dans un contexte de recherche scientifique visant à comprendre les causes du crime, en s’appuyant sur des disciplines comme la médecine légale, la sociologie et la psychologie. Alexandre Lacassagne, l’un des pionniers de cette école, a notamment révolutionné la criminologie en s’intéressant à l’individu criminel dans son environnement et en rejetant les théories purement déterministes.

Lacassagne a soutenu que le crime n’était pas simplement une manifestation de la nature humaine ou une conséquence des conditions sociales, mais plutôt un phénomène complexe qui devait être étudié sous différents angles. Il a introduit la notion de “criminalité sociale” et s’est opposé à la théorie du crime biologique, qui était alors en vogue, notamment défendue par des criminologues italiens comme Cesare Lombroso. Lacassagne pensait que le criminel ne naissait pas criminel mais devenait criminel en raison de facteurs sociaux, psychologiques et environnementaux. Il a ainsi mis l’accent sur la prévention sociale du crime, soulignant l’importance des politiques publiques pour réduire les causes sociales du crime.

Son collègue, Paul Aubry, a également contribué à la théorie criminologique lyonnaise en analysant la relation entre le crime et les conditions sociales et économiques. Aubry a participé à des recherches sur la criminalité urbaine, la délinquance juvénile et les effets de l’industrialisation sur la criminalité. Ensemble, Lacassagne et Aubry ont contribué à l’émergence d’une criminologie plus humaniste, qui cherchait à comprendre le criminel dans son contexte social plutôt qu’à le stigmatiser.

L’école lyonnaise a influencé une nouvelle génération de criminologues qui ont poursuivi le travail de Lacassagne en développant des théories plus modernes sur le comportement criminel. Leurs recherches ont permis de faire avancer la criminologie en tant que discipline scientifique, avec un accent particulier sur l’étude des causes sociales du crime et l’application de méthodes rigoureuses d’analyse criminologique. Les travaux de cette école ont également jeté les bases de la criminologie clinique, une branche de la criminologie qui se concentre sur l’étude des délinquants et de leurs parcours individuels.

En plus de Lacassagne et Aubry, d’autres chercheurs de l’école lyonnaise ont contribué à la discipline criminologique, en élargissant les champs d’investigation pour inclure des domaines comme la criminalité en milieu rural, la psychologie criminelle, et l’étude des victimes de crimes. L’importance de cette école réside dans sa capacité à replacer le criminel au centre de la réflexion criminologique, tout en mettant en lumière le rôle des facteurs sociaux, économiques et culturels dans la commission des crimes.

L’école de criminologie de Lyon a donc marqué un tournant majeur dans l’histoire de la criminologie, en introduisant une approche plus humaniste et scientifique de la criminalité. Elle a influencé non seulement la criminologie en France, mais aussi dans de nombreux autres pays, faisant de Lyon un centre de recherche criminologique reconnu mondialement.

D’autre part, la criminalistique à Lyon est indissociable du nom d’Edmond Locard, un des pionniers de cette discipline. Locard, médecin de formation, a été l’un des premiers à appliquer les méthodes scientifiques au domaine de la criminologie, en particulier dans l’identification des auteurs de crimes. Ses travaux ont été fondamentaux pour l’émergence de la criminalistique moderne, une branche de la criminologie qui se concentre sur l’utilisation des sciences et des technologies pour résoudre des enquêtes criminelles.

L’un des apports majeurs de Locard à la criminalistique est sa célèbre “loi de Locard”, selon laquelle “tout contact laisse une trace”. Cette théorie repose sur l’idée que lors de toute interaction entre un criminel et son environnement, des éléments matériels sont transférés. Cela inclut des traces de cheveux, de fibres, de sang, d’empreintes digitales, ou encore de résidus de poudre. Locard a démontré que ces preuves, souvent invisibles à l’œil nu, pouvaient être collectées et analysées pour établir un lien entre le crime et son auteur. Cette idée a profondément influencé la criminalistique et reste au cœur de l’investigation criminelle moderne.

Locard a également joué un rôle clé dans la création du premier laboratoire de police scientifique à Lyon, qu’il a dirigé à partir de 1910. Ce laboratoire est considéré comme l’un des premiers du genre en Europe et a permis l’introduction de nouvelles techniques d’analyse, comme l’étude des traces de sang et l’analyse de la poudre. Locard a utilisé des méthodes comme l’analyse des empreintes digitales, des résidus de balles et d’autres indices physiques pour identifier les criminels, des méthodes qui sont aujourd’hui des standards dans les enquêtes criminelles.

Une autre contribution importante de Locard à la criminalistique a été son travail sur l’analyse des scènes de crime. Il a insisté sur l’importance de l’examen minutieux et méthodique des lieux de crime, soulignant qu’une simple négligence pouvait détruire des preuves cruciales. Son approche a permis de formaliser les techniques d’investigation scientifique en criminalistique, qui reposent sur des principes rigoureux d’observation, de collecte et d’analyse des preuves matérielles.

L’impact des théories de Locard sur la criminologie et la criminalistique a été immense. Ses idées ont non seulement contribué à la résolution de nombreux crimes, mais elles ont également influencé les méthodes d’investigation criminelle à l’échelle mondiale. La criminologie moderne, avec son accent sur les sciences appliquées, doit beaucoup à Locard et à son laboratoire lyonnais. Aujourd’hui encore, ses travaux continuent d’être enseignés dans les écoles de criminologie et de police scientifique, et sa loi de Locard demeure un principe fondamental de la criminalistique.

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Bibliographie recommandée :

• Aubry, P. (1911). Les criminels et la société. Lyon: Presses universitaires de Lyon.
• Beck, R. (2007). Edmond Locard : Le père de la criminalistique moderne. Lyon: Éditions Horace.
• Dupont, M. (2015). La criminalistique à Lyon : L’héritage d’Edmond Locard. Lyon: Presses universitaires de Lyon.
• Grangé, J. (2003). Les techniques modernes de criminalistique. Paris: PUF.
• Jouve, A. (2017). L’école lyonnaise de criminologie : Théories et méthodes. Paris: PUF.
• Lacassagne, A. (1894). La criminalité. Paris: Félix Alcan.
• Lacassagne, A., & Aubry, P. (1913). La criminologie et ses applications sociales. Lyon: Librairie Victor Masson.
• Locard, E. (1920). L’investigation criminelle et les méthodes scientifiques. Paris: Éditions Larousse.
• Locard, E. (1931). Traité de criminalistique. Paris: Librairie Félix Alcan.
• Mucchielli, L. (1985). Histoire de la criminologie française. Editions L’Harmattan.
• Vachon, D. (2002). Lacassagne et la criminologie lyonnaise. Lyon: Éditions Horace.

Plusieurs auteurs lyonnais ont marqué le domaine de la psychologie par leurs travaux. Voici quelques exemples d’auteurs lyonnais réputés dans ce domaine :

• Henri Wallon (1879-1962) : Psychologue et pédagogue, Henri Wallon est l’un des fondateurs de la psychologie du développement en France. Né à Paris, mais ayant grandi à Lyon, il a profondément influencé la psychologie et la pédagogie, notamment avec ses travaux sur le développement affectif et cognitif des enfants. Ses théories sur l’importance des émotions dans le développement de l’enfant restent une référence majeure.
• Jean Piaget (1896-1980) : Bien que né en Suisse, Piaget a été professeur à l’Université de Lyon à partir de 1921. Il est célèbre pour ses recherches pionnières sur la psychologie du développement, en particulier ses théories sur les stades de développement cognitif de l’enfant. Ses travaux ont largement influencé la psychologie, l’éducation et la pédagogie à l’échelle mondiale.
• Pierre Janet (1859-1947) : Psychologue et médecin, Pierre Janet a eu une carrière marquante, notamment dans le domaine de la psychologie clinique et de la psychologie de la personnalité. Il a été professeur à la Faculté de médecine de Lyon et est l’un des premiers à avoir étudié les phénomènes psychologiques liés à la dissociation et à l’hystérie.
• François Gonon : Professeur de psychologie à l’Université Lumière Lyon 2, François Gonon a mené des recherches sur les mécanismes de la mémoire, les troubles cognitifs et la psychologie du vieillissement. Il est également connu pour ses travaux sur la neuropsychologie.

Ces auteurs ont non seulement marqué la psychologie française, mais leurs contributions continuent d’être influentes dans les recherches et les pratiques actuelles dans divers domaines, de l’éducation à la psychologie clinique.

Les cold cases, ou affaires non résolues, représentent des mystères qui perdurent, parfois pendant plusieurs décennies, plongeant familles et enquêteurs dans l’incertitude. Lyon, ville au cœur d’une histoire criminelle dense, compte plusieurs de ces affaires non élucidées, qui continuent de hanter la mémoire collective. Ces affaires incluent des disparitions, des meurtres et des crimes violents où les enquêteurs n’ont jamais pu identifier de coupables, malgré les années d’investigations. Certaines d’entre elles, comme la disparition de Nathalie Mazot en 1982 ou le meurtre de Muriel Théron en 1993, ont fait couler beaucoup d’encre, tandis que d’autres, comme celles de Marine Boisseranc en 2005 ou de Claire Ake N’Sam en 2008, continuent de susciter de vives interrogations.

À continuation vous trouverez un aperçu de certaines des affaires non résolues les plus marquantes de la région lyonnaise, offrant un éclairage sur des enquêtes qui, malgré les années, n’ont pas encore livré tous leurs secrets :

1. Yves Bert (1977)

En 1977, Yves Bert, un garçon de 6 ans, disparaît à la sortie de l’école Mazenod à Lyon. L’enquête n’a jamais permis de retrouver sa trace. Malgré plusieurs relances au fil des ans, aucune preuve tangible n’a émergé pour expliquer cette disparition mystérieuse. Ce cas reste l’un des plus anciens et introuvables de la région lyonnaise. La famille d’Yves Bert continue de lutter pour des réponses.

2. Catherine Devin et Fabrice Lacquit (1982)

En 1982, Catherine Devin et Fabrice Lacquit, un jeune couple de Meyzieu, sont retrouvés morts dans des circonstances violentes. Catherine est étranglée, tandis que Fabrice est abattu de plusieurs balles. Bien que plusieurs pistes aient été explorées, le mobile du meurtre reste flou. L’enquête n’a pas permis de conclure, et le meurtrier court toujours.

3. Nathalie Mazot (1982)

Nathalie Mazot, âgée de 14 ans, disparaît en 1982 entre Bron et le centre-ville de Lyon, dans ce qui a été surnommé “l’affaire de la disparue de Saint-Paul”. Malgré de nombreuses recherches et enquêtes, elle n’a jamais été retrouvée. Des investigations récentes, comme des fouilles dans des zones spécifiques, ont été menées, mais aucune preuve concluante n’a été trouvée à ce jour.

4. Muriel Théron (1993)

Muriel Théron, une lycéenne de 17 ans, est violée et tuée en avril 1993, alors qu’elle emprunte un chemin reliant la Croix-Rousse au quai Gillet. Le cas reste un mystère, bien que de nouvelles méthodes d’enquête, telles que l’analyse ADN, soient aujourd’hui utilisées pour revisiter l’affaire. Elle a récemment été transférée au pôle cold cases de Nanterre, dans l’espoir de nouvelles avancées.

5. Marine Boisseranc (2005)

Marine Boisseranc, âgée de 20 ans, est retrouvée morte chez elle à Chazay-d’Azergue, lardée de coups de couteau en 2005. L’enquête n’a pas permis d’identifier un suspect, et la famille continue de chercher des réponses. Malgré plusieurs pistes, le meurtrier reste introuvable.

6. Christiane Commeau (2004)

En octobre 2004, Christiane Commeau, âgée de 54 ans, disparaît à Chassieu. Quatre mois plus tard, son corps est retrouvé dans un bois à Niévroz, dans l’Ain, avec deux balles dans la tête. L’enquête initiale n’a pas permis de résoudre l’affaire, mais le pôle cold cases de Nanterre a repris l’enquête dans l’espoir de nouvelles avancées.

7. Claire Ake N’Sam (2008)

En 2008, Claire Ake N’Sam, 38 ans, est retrouvée morte dans son appartement de Rillieux-la-Pape, abattue d’une balle dans la tête. L’enquête n’a toujours pas permis de résoudre ce meurtre, malgré des investigations régulières. Le mobile et l’identité du ou des coupables restent inconnus.

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Voici quelques sources à consulter  pour en avoir plus d’informations :

• Association Avane. (n.d.). Catherine Devin et Fabrice Lacquit. Association Avane. Récupéré de https://association-avane.fr/catherine-devin-et-fabrice-lacquit/

• ARPD. (n.d.). Disparition d’Yves Bert, disparu à Lyon (69). ARPD. Récupéré de https://www.arpd.fr/fr/disparition-yves-bert-disparu-lyon-69
• BFMTV. (2023, octobre 15). Depuis 18 ans, le meurtre de Marine Boisseranc demeure non élucidé. RM Crime. Récupéré de https://rmccrime.bfmtv.com/affaires-criminelles/cold-cases/depuis-18-ans-le-meurtre-de-marine-boisseranc-demeure-non-elucide_AN-202310150019.html
• France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. (2023, octobre 9). “Le meurtrier est toujours parmi nous” : le deuil entravé de la famille de Christiane Commeau depuis 20 ans. France 3 Régions. Récupéré de https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/le-meurtrier-est-toujours-parmi-nous-le-deuil-entrave-de-la-famille-de-christiane-commeau-depuis-20-ans-3049969.html
• Le Monde. (1982, août 20). Un garçon étranglé dans la banlieue de Lyon. Le Monde. Récupéré de https://www.lemonde.fr/archives/article/1982/08/20/un-garcon-etrangle-dans-la-banlieue-de-lyon_2908301_1819218.html
• Le Figaro. (2021, mars 14). Meurtre de Marine Boisseranc en 2005 : la piste Moitoiret relancée, un appel à témoins diffusé. Le Figaro. Récupéré de https://www.lefigaro.fr/faits-divers/meurtre-de-marine-boisseranc-en-2005-la-piste-moitoiret-relancee-un-appel-a-temoins-diffuse-20210314

• Lyon Capitale. (2023, octobre 11). Affaire Christiane Commeau : la puissante transmission d’un combat pour la vérité. Lyon Capitale. Récupéré de https://www.lyoncapitale.fr/justice/affaire-christiane-commeau-la-puissante-transmission-d-un-combat-pour-la-verite
• LyonMag. (2008, février 26). Rillieux : la mort mystérieuse d’une habitante. LyonMag. Récupéré de https://www.lyonmag.com/article/7408/rillieux-la-mort-mysterieuse-d-une-habitante
• RTL. (2022, juillet 21). Disparition de Nathalie Mazot : l’enquête va-t-elle aboutir un jour ?. RTL. Récupéré de https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/disparition-de-nathalie-mazot-l-enquete-va-t-elle-aboutir-un-jour-7900268168

• Tribune de Lyon. (2023, avril 25). Notre carte (non exhaustive) des cold cases lyonnais. Tribune de Lyon. Récupéré de https://tribunedelyon.fr/justice/notre-carte-non-exhaustive-des-cold-cases-lyonnais/
• Tribune de Lyon. (2023, janvier 6). Les derniers secrets du dossier Muriel Théron. Tribune de Lyon. Récupéré de https://tribunedelyon.fr/justice/les-derniers-secrets-du-dossier-muriel-theron/